COP 30

COP 30
Photo by Samuel Costa Melo / Unsplash

La COP qu'est ce que c'est ?

L'acronyme COP signifie Conférence des Parties. Elle désigne souvent la réunion annuelle des parties mais la COP forme plusieurs conventions internationales (signées suite au "Somment de la Terre" à Rio en 1992).

Qui sont :

  • COP sur la biodiversité qui siège tous les 2 ans
  • COP sur la désertification qui siège également tous les 2 ans
  • COP sur les changements climatiques (la plus importantes des 3) qui siège tous les ans.

Des réunions pré-COP sont organisées avant la COP, elles sont informelles et permettent à une cinquantaine de ministres de l'environnement/énergie (seuls les principaux groupes de négociations) d'y engager des négociations et de prévoir l'orientation des débats.

Voici un petit point historique: c'est en 1992, que sont alertés l'ONU et ses états membres des risques environnementaux par la communauté scientifique. La CCNUCC (Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques) entre en vigueur le 21 mars 1994. L'adhésion à la convention est quasi universelle, 197 pays l'ont ratifiés. La COP 1 a eu lieu à Berlin.

En 2015, a lieu la 21ème Conférence des Parties : la COP 21, où on y adopte les Accord de Paris. Des objectifs sont fixés notamment de ne pas dépasser les 2°C avant 2100, limiter la hausse des température à 1,5°C et réduire les émissions de gaz à effet de serres au niveau net zéro pour la 2ème moitié du XXIème siècle.

Du 10 au 21 novembre aura lieu la 31ème Conférence des partie et elle siègera à Belém située aux portes de l'Amazonie. Il l'agit du premier sommet pour la régulation du climat mondial à se tenir en Amazonie. Les peuples autochtnones sont mis à l'honneur car ils sont les acteurs essentiels de la protection de la nature.

La COP 31 aura lieu 2 ans après le bilan mondial des Accords de Paris à la COP 28. L'objectif sera de réfléchir et mettre en place un plan d'action concret. Certains pays ambitieux restent alignés à l'objectif de la limite des 1,5°C supplémentaires.

La France qui fait partie des signataires des Accords de Paris, souhaite trouver un accord final qui tiendrait compte des réalités de chaque pays et en conséquent entreprendre des actions climatiques à la hauteur de l'urgence climatique. Certaines des propositions seraient :

  • un accès universel aux énergies propres
  • un soutien renforcé à la protection des forêts et biodiversités qui permettrait la création d'emplois durables

Il est souhaité de remettre la discussion de la justice climatique aux cœurs des débats pour permettre une transition climatique plus juste notamment pour les personnes les plus exposés aux dérèglements climatiques.

Les débats se finiront par de grandes déceptions pour les pays dits du Sud (pays en émergences) qui se sont vus refusés toutes les demandes financières à l'intention des pays Européens. Ces demandes auraient pu permettre de soutenir la cause écologique dans des pays où les différences économiques et sociales ne cessent de se creuser chaque jours. Les pays Européens ne veulent pas payer sans l'aide des Etats-Unis "l'additition" martèlent-ils.

France Diplomatie : "La France regrette l’insuffisante ambition du texte final sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre". Le plan Européen qui visait à sortir progressivement les énergies fossiles et mettre fin à la déforestation n'a pas été intégrer dans la feuille de route de l'accord final.

C'est alors entre incertitude du sort de notre chère planète et déceptions que se conclura 10 ans après les Accords de Paris de la 30ème édition de la COP.

Cyann Robert et Lou-Eve Barbier